
- société
Le week-end a été bien chaud et les mouvements ont fait vibrer le pays, des radiations sortant de la capitale et se renforçant au sahel, ont dessiné une nouvelle carte, certes plusieurs d’entre nous, ont essayé de la décrypter bien avant, d’autres avaient encore des doutes jusqu’au dernier moment.
Ce week-end nous a apporté une réponse définitive : HCE à la tête de Nidaa, Mohsen Marzouk, un nouveau parti, de nouvelles promesses, Nidaa et Nahdha des faux ennemis qui partagent ‘sereinement’ le pouvoir.
Aujourd’hui nous sommes appelés à regarder le futur sous un nouvel angle, le pluralisme, n’est pas le nombre de partis qui opposent le pouvoir, le pluralisme c’est nous nous accepter les uns et les autres malgré nos différences, nos appartenances et idéologies…La course commence et chaque parti fera de son mieux pour arriver premier….entre temps, nous avons d’autres priorités aussi importantes que « le partage du pouvoir entre les partis ».
Il faut considérer que ce qui s’est passé ce week-end, est une première récolte d’un grand travail post révolutionnaire, sur notre conscience politique, la vérité n’est détenue par personne et l’intérêt général reste relatif !! L’objectif ultime c’est la coexistence, pour relancer ensemble l’activité économique et assurer un bien-être général.
Encadrer nos jeunes et les protéger de la dépression collective qui nous affecte, s’avère être une priorité pour surmonter cette crise générale et les protéger des déraillements chaotiques.
Nous vivons dans un petit pays, très riche par sa diversité, sa culture, son histoire, sa nature…et nous pouvons rendre la Tunisie, si la volonté existe, le pays le plus heureux au monde: luttons contre l’égo qui nous manipule et acceptons nos différences idéologiques, le bonheur est juste à côté.
Par Rim OUERGHI