Est-ce que le stress est génétique ?
Certaines personnes sont prédisposées génétiquement au stress mais ça n’implique pas qu’elles souffriront davantage, puisque tout simplement, et c’est montré scientifiquement, notre réalité personnelle et les exigences environnementales influent sur le fait que nos gènes s’expriment ou pas.
Génétiquement un taux de sérotonine faible signifie que les personnes en question sont prédisposées au stress, alors elles sont amenées à bien contrôler leur mode de vie et leur fragilité émotionnelle et doivent éviter d’être confrontées à trop d’événements oppressants.
Par contre un taux élevé de sérotonine chez certaines personnes leur pousse à s’exposer à toutes sortes de situations angoissantes et à avoir tendance à prendre des risques inconsidérés et ceux-ci finissant par les user précocement.
Tout d’abord le stress est psychologique !
Selon certains spécialistes le stress physique et le stress psychologique sont liés. En réalité lorsque nous éprouvons un stress psychique, il s’accompagne d’une tension corporelle. Une personne contrariée va sentir son cœur se serrer, son ventre se nouer et ses épaules se contracter en arrivant sur son lieu de travail. Dans un premier temps, l’exposition au bruit créera une réaction physique puis, si la situation perdure, une tension nerveuse, voire une dépression.
La vraie définition du stress
Issu du latin stringere (« mise en tension ») il n’est pas une émotion mais une réponse « en cascade » du corps tout entier face à un danger. Cette riposte immédiate crée une tension corporelle et psychique, et provoque des émotions négatives, comme la peur et l’anxiété, qui conduisent à imaginer le pire.
Des réactions physiques et corporelles se manifestent avec l’augmentation de la sécrétion d’adrénaline, accélération de la fréquence cardiaque. Nous sommes en état d’alerte maximum. Une fois le danger écarté, l’organisme puise dans ses réserves d’énergie et libère d’autres hormones (endorphine, dopamine et sérotonine) pour un retour au calme…
… à suivre