- société
Je contemple, non sans stupeur et incompréhension, ces tunisiens qui se disent « progressistes », mais qui ne font rien pour exhorter leurs partis à construire un bloc contre les islamistes. Fragmentées et éparpillées, les voix des « progressistes » ne combleront jamais l’écart qui se creuse entre les islamistes, premiers en intention de vote, et les « progressistes ». Le scrutin est-il fixé à l’avance ? Les dés sont-ils déjà jetés ? Toujours est-il que les agissements des partis « progressistes » prêtent à la confusion et nous poussent à nous interroger sur qui décide finalement du destin du peuple tunisien : les votants ou l’élite au pouvoir ?