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L’une des questions qui me taraudent l’esprit est la manière avec laquelle se fait l’annonce du début du ramadan. Jusqu’à la dernière minute, les musulmans ne savent pas s’ils vont jeûner le lendemain ou pas. Idem pour l’Aïd el Seghir : jusqu’au dernier instant, les musulmans ne savent pas si le ramadan s’est achevé ou pas. Depuis plus d’un millénaire, le monde musulman vit, une fois par an, au rythme de « la nuit du doute ».
Si l’absence de technologie astronomique justifie le doute d’autrefois, le développement de la science a permis à l’homme moderne de faciliter son quotidien. Désormais, les musulmans peuvent apercevoir le croissant de lune à l’aide du télescope et non à l’œil nu, comme le faisaient nos ancêtres.
Ils peuvent également connaître la date exacte du début du ramadan à l’aide de calendriers précis. Aussi, tous les moyens sont bons pour savoir quelques jours à l’avance, voire quelques années à l’avance, la date du premier jour du jeûne. Toutefois, le monde musulman est un monde qui refuse la modernité par principe et qui préfère garder ses traditions moyenâgeuses à l’heure du progrès technologique et des conquêtes spatiales.