- société
« Jaou Tunis »
Par HAJER ZARROUK
Sous l’égide de la Fondation Kamel Lazaar, s’est tenue la session 2014 du colloque « Jaou Tunis» (du 9 au 11 mai) ayant pour thème l’art et la culture.
Il est question d’aborder des problématiques diverses tels l’engagement citoyen dans l’éveil culturel, la place de l’art numérique, la qualité des échanges internationaux entre musées, le statut des arts du spectacle en Tunisie et l’évolution de l’art architectural proche oriental, notamment libanais.
C’est ainsi que différents intervenants ont donné des communications francophones et anglophones dans la salle de conférence du Musée National du Bardo devant une panoplie d’invités, principalement affiliés au monde de l’art et du spectacle.
Nous retenons l’originale intervention de la chorégraphe et danseuse Sihem Belkhodja qui n’a pas tari d’éloges sur sa participation à la renaissance de l’art de la scène et du street art dans une Tunisie postrévolutionnaire qu’elle a décrite comme morose et inanimée ; une expérience qu’elle a également qualifiée de « réussie ». Par ailleurs, le volet le plus intéressant de son intervention reste l’énumération des différents obstacles qui font face aujourd’hui aux danseurs tunisiens comme l’hermétisme des frontières entre l’Occident et l’Orient.
Le colloque est agrémenté de discussions en marge des interventions ainsi que de visites de galeries et d’expositions artistiques. Notons à ce titre la participation de l’Institut Français, du Musée National du Bardo, des galeries d’art Gorgi, Ghaya et le Violon Bleu et la galerie de design contemporain Hope Contemporary.