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Les punaises de lit sont devenues un véritable fléau en France depuis la rentrée, provoquant une crainte généralisée. Cette anxiété a conduit à une augmentation considérable des appels aux experts en désinsectisation, qui voient cette situation d’un bon œil.
Ces parasites sont omniprésents, envahissant les domiciles, les hôtels, les hôpitaux, les taxis, les transports en commun, les restaurants, les cinémas, et même les salles de spectacles. Mesurant entre quatre et sept millimètres, les punaises de lit sont des compagnons humains depuis des milliers d’années, bien que cette affection soit loin d’être réciproque. Depuis la rentrée, une possible invasion de ces insectes invisibles fait les gros titres en France.
Dans ce climat de psychose, les entreprises spécialisées dans la détection et le traitement de ces nuisibles sont débordées. Les gens, devenus paranoïaques à cause des rumeurs d’infestation partout, appellent en masse pour des vérifications inutiles. Les entreprises profitent de cette situation, mais les délais d’intervention sont devenus considérables, atteignant au minimum trois semaines.
Dans les années 1950, les punaises avaient presque disparu grâce aux insecticides, mais certaines espèces ont développé une résistance accrue, nécessitant maintenant un traitement chimique spécifique, coûteux, et comprenant plusieurs interventions. Un traitement complet pour un appartement de 50 mètres carrés peut coûter 590 euros, tandis qu’un kit de traitement DIY est proposé à 360 euros. Il vaut mieux être sûr de l’infestation avant de s’engager dans de telles dépenses.
La détection canine, qui permet de repérer rapidement et précisément les nids d’infection, est également une option, mais elle a un coût de 220 euros. La psychose a provoqué de nombreux faux positifs, obligeant les entreprises à poser des questions approfondies pour confirmer la présence de punaises de lit.
Les médias ont récemment mis en lumière les conséquences psychologiques, voire psychiatriques, de l’infestation de punaises de lit, telles que les troubles du sommeil, l’anxiété, et la panique. L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a souligné que cela pouvait être coûteux pour les ménages français en termes de lutte contre l’infestation et d’impacts psychologiques, suggérant ainsi une aide financière pour les ménages les plus modestes.