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Une récente étude menée par des chercheurs de l’Université de Sydney offre des perspectives intrigantes sur le timing optimal pour l’activité physique. Avec près de 30 000 adultes obèses comme participants, dont certains étaient également atteints de diabète de type 2, cette recherche a scruté de près les effets du moment de la journée sur les bienfaits de l’exercice.
Pendant près de 8 ans, ces individus ont été équipés d’un appareil spécialisé, un accéléromètre, pour enregistrer leur activité physique tout au long de la journée. Les résultats ont révélé une corrélation notable : ceux qui ont concentré la majorité de leurs séances d’exercice aérobique modérée à vigoureuse entre 18 heures et minuit ont présenté le plus faible risque de développer des maladies cardiovasculaires ou de décéder prématurément.
Ces conclusions suggèrent un lien significatif entre le timing de l’activité physique et ses effets sur la santé, particulièrement dans la gestion de l’obésité et du diabète de type 2. Cependant, il est important de noter que cette étude est observationnelle, nécessitant ainsi des recherches supplémentaires pour valider ces associations et comprendre les mécanismes sous-jacents.
Ces résultats pourraient potentiellement façonner les recommandations futures en matière de santé, mettant en lumière l’importance de choisir le bon moment pour l’exercice, non seulement pour les individus concernés par l’obésité et le diabète, mais également pour la population générale soucieuse de préserver sa santé à long terme.