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Les traits du gouvernement que Habib Essid dessine sont encore incertains. Bien que certaines rumeurs courent les couloirs du palais de gouvernement : Yassine Brahim ou Mohssen Hassen à la tête du ministère des Finances. Le candidat qui a le plus de chance possible pour le poste de ministre des Affaires étrangères est Kamal Morjène.
En 1977 il a intégré le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), au sein duquel il a assumé de hautes responsabilités. Il retourne en Tunisie pour la première fois en 1989, pour rejoindre le cabinet du ministre des Affaires étrangères. Après dix mois, il a répondu de nouveau à l’appel du HCR. En septembre 1996, il est nommé ambassadeur, représentant permanent de la Tunisie auprès de l’Office des Nations unies à Genève.
Il est ensuite désigné le 13 novembre 1999 par le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan comme son représentant spécial pour la République démocratique du Congo. Il retourne à Genève en octobre 2001 comme Haut Commissaire assistant pour les réfugiés, chargé des opérations.
En 2005, il rentre en Tunisie pour la deuxième fois nommé ministre de défense avant d’hériter le poste de ministre des Affaires étrangères d’Abdelwahab Abdallah qui a occupé ce poste jusqu’à le 14 janvier 2010.
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