
- société
Par Nawel Bizid
Des gâteaux jugés « racistes », ceci est l’avis du Conseil Représentatif des Associations Noires (CRAN) à cause de deux pâtisseries, baptisées «Dieu» et «Déesse» et fabriquées par une petite boulangerie de Grasse (Alpes-Maritimes). Celles-ci représentent un homme et une femme d’origines africaines avec des bouches et organes sexuels imposants. Du coup, Yannick Tavolaroun, le pâtissier en question, est accusé de «racisme colonial» par le mouvement antiraciste CRAN.
Ce n’est pas la première fois que des pâtisseries, produits ou publicités sont accusés de racisme et d’antisémitisme. En 2014, une chocolaterie d’Auxerre a dû changer le nom de deux de ses spécialités, le «bamboula» et le «négro», vendues sous cette dénomination depuis plusieurs années. Le chocolatier évoquait un hommage aux tirailleurs morts pour la France, pendant que le Cran y voit du racisme. Toujours en 2014, Haribo a dû supprimer de ses ventes au Danemark et en Suède, un bonbon noir représentant l’art primitif africain, asiatique et amérindien. La marque de vêtements espagnole rappelant les tenues des déportés juifs dans les camps d’exterminations nazis. En 2011, c’est la marque de cosmétiques Nivea qui avait été taxée de racisme pour avoir lancé une publicité avec un homme de couleur noire suivi du slogan: «Recivilisez-vous mêmes».
© Crédits Photo: Pâtisserie de Grasse – Dieu et Déesse