La saison estivale est associée à des parfums frais, légers, fruités et exotiques. L’occasion idéale pour vous d’oser porter des parfums gourmands que vous n’avez pas l’occasion de porter durant le reste de l’année : On le veut plus léger, plus ensoleillé, plus frais: le parfum de l’été est à choisir avec délicatesse. C’est l’heure de gloire des eaux de parfums et des senteurs florales
Acqua di Gioia est une interprétation littérale de l’élément (jasmin d’eau + feuilles de menthe froissées + citron primofiore). Pour se faire une idée de l’intensité de la fraîcheur ressentie, imaginer l’effet d’un splash d’eau glacée en pleine canicule.
Encore plus énergisant que sa version originale, Costa Azzura Acqua condense les rafales de vent marin en un parfum quasi givré. Une association sauvage de bois (cyprés) et de verdure (pistachier lentisque), vivifiée par une claque d’arômes citronnés.
Un nuage de Wood Sage & Sea Salt et on se sent balayée par les embruns marins. Le secret de sa formule : un savant mélange de graines d’ambrette, de sauge et de sel de mer. Idéal pour anticiper ou prolonger l’air des vacances…
Vive, fraiche et impertinente, cette fragrance inspirée des herbes folles ravit nos sens. Mêlant la ronce, la rose sauvage et l’ortie blanche à un fond plus chaud (bois de cachemire et musc), elle se fait d’abord aérienne puis plus enveloppante.
Après l’eau, l’air et le ciel, c’est à la lumière que Giorgio Armani rend hommage à travers le dernier jus de la collection Gioia. Une lumière bien particulière : celle dite « de l’heure d’or », qui se fait plus chaude et douce en fin de journée. Après une envolée fusante d’agrumes italiens et d’un accord vert de bourgeons de jasmin, le coeur suave du gardénia blanc se déploie, avant de laisser place à une empreinte boisée et musquée.
On aime autant la fringance de cette eau de toilette que la candeur de son flacon. Son envolée de fruits croquante -poire, litchi et mandarine- dévoile un coeur plus floral, construit autour de la pivoine
et d’un accord dragée. Son sillage, plus enrobant, mêle les notes poudrées de l’iris absolu à celle du santal et du musc.
Après l’encens, le santal, l’oud, le musc, et le bois, Guerlain rend hommage à une autre facette orientale : le cuir. Presque un siècle après la création de Shalimar, en 1925, fondant la famille olfactive
des orientaux, la Maison prend le parti d’une fragrance clivante -amateurs de jus légers, passez votre chemin- mais remarquable. Brillamment travaillée par le parfumeur Thierry Wasser, elle entrelace les
notes puissantes, quasi fumées, du cuir à celles, plus suaves, de l’osmanthus, une fleur blanche chinoise. Divin.