- société
Par Jihène Sayari.
La mort nous surprendra toujours, avec une rapidité et une douleur insupportables. On croit être vaccinés contre ses effets, mûris par l’expérience, prêts à réagir avec plus de tranquillité face au choc qu’elle engendre, mais rien n’y fait. La mort vous prend par les tripes, vous éventre, comme pour montrer sa cruauté encore et encore.
Le premier juin 2024, un de mes meilleurs amis et ami d’enfance est décédé subitement. Un arrêt cardiaque l’a fait se noyer en essayant de sauver ses deux enfants. Le choc de la nouvelle a été traumatisant : un homme de 45 ans, en bonne santé, sportif, bosseur, joyeux, généreux, bon, est mort si tôt. On croit comprendre et accepter, mais cette mort nous pousse à nous poser des questions sur l’existence, l’humain, la vie et la mort. Elle nous force à la reconnaître et à la craindre. Elle est là, à nous épier, silencieuse, invisible, mais elle nous guette. Elle nous attend presque au détour d’un souffle, d’une respiration.
La mort de l’instagrameuse tunisienne Farah El Kadhi, hier, a également suscité de vives réactions. Elle a mis en lumière le pouvoir qu’a la mort de prendre des gens en bonne santé, des personnes aimantes et positives. La mort n’épargne personne et c’est là sa cruauté. Les exemples de mort subite se multiplient ces derniers temps et c’est d’autant plus inquiétant.
Une question me taraude face à la mort de personnes jeunes et en bonne santé : qu’est-ce qui se cache derrière ces arrêts cardiaques ? Est-ce le stress, les vaccins anti-Covid, notre alimentation, ou autre chose ? Notre génération serait-elle si fragile que ça ?
Les arrêts cardiaques soudains chez des individus jeunes et en bonne santé soulèvent des interrogations. Les facteurs de stress de notre mode de vie moderne, les effets secondaires potentiels des médicaments et vaccins, et l’impact de notre alimentation sont autant de pistes à explorer. Le stress chronique, par exemple, est bien connu pour son effet néfaste sur le cœur. Les vaccins anti-Covid, bien que largement étudiés et utilisés, continuent de faire l’objet de débats sur leurs effets à long terme. Quant à l’alimentation, la prévalence de régimes alimentaires pauvres en nutriments essentiels pourrait également jouer un rôle.
Il est crucial de mener des recherches approfondies pour comprendre ces phénomènes et trouver des moyens de prévention. En attendant, nous sommes contraints de vivre avec cette incertitude, reconnaissant la fragilité de notre existence et la présence implacable de la mort, qui nous rappelle constamment sa puissance et sa cruauté.