- société
Par Jihène Sayari.
Dans le tourbillon de la vie moderne, une vérité demeure immuable : personne n’est parfait, même pas toi !
Chaque matin, les réveils deviennent des rendez-vous incontournables avec la réalité nue. C’est un moment de face-à-face, presque comme déguster un café exquis avec notre inconscient, notre état d’éveil ou notre âme. Bien que la nature exacte de cette expérience demeure insaisissable, il est indéniable que ce moment équivaut à mille séances de thérapie. Oui, car notre meilleur médecin réside en nous-mêmes.
Au sein de notre société moderne, la quête incessante de réussite, de reconnaissance et d’approbation façonne nos jours. Dans cette lutte quotidienne, la comparaison devient un piège sournois. Nous nous mesurons à X et à Y, oubliant de valoriser nos propres forces. La sous-estimation de soi-même devient monnaie courante, un engrenage sans fin. Parfois, cette comparaison toxique évolue en haine envers ceux que l’on considère comme des modèles. Il est impératif de cesser cette pratique maladive.
La comparaison avec autrui doit cesser. Aucune personne ne ressemble à une autre, même les frères jumeaux sont uniques. Alors, pourquoi nous comparer aux autres ? Personne n’est parfait, même ceux que l’on imagine sans failles. Derrière les apparences se cachent des complexes, des problèmes, des soucis et des peurs. Eux aussi se comparent, scrutent leur reflet dans le miroir avec une insatisfaction probable.
La recherche de la perfection s’avère vaine. Le bonheur réside dans l’acceptation de sa réalité et de sa vie. Il se trouve dans la contemplation joyeuse de ce que l’on possède et dans l’appréciation de chaque moment. La perfection, une illusion éphémère, laisse place à la satisfaction de soi et à la gratitude pour les petits bonheurs qui parsèment notre existence.
En fin de compte, embrasser notre imperfection devient la clé d’une vie épanouissante. Alors, abandonnons la comparaison, savourons notre café matinal avec la réalité, et acceptons-nous avec bienveillance.