}else { ?>
Le bonheur n’est pas un chemin lisse et droit, le bonheur est un combat au quotidien orné de belles habitudes, mêmes si elles risquent d’être éphémères.
Etre libre n’est absolument pas en contradiction avec le fait d’accumuler des habitudes.
C’est une manière d’imposer un face face politiquement incorrect à la pesanteur et la légèreté, comme avoir à choisir entre vivre pieds sur terre ou la tête dans les airs.
Et à mon humble avis les deux sont possibles à condition d’être conscient de l’impact que pourrait avoir la tête sur le corps et vice versa.
Avoir des habitudes nous confère ces sentiment de stabilité et de sécurité, qui sont généralement éphémères, mais toujours très rassurants.
Nous choisissons nos habitudes, nous les confectionnons avec beaucoup d’amour.
Nous les taillons sur mesure pour avoir, un tant soit peu, ce petit comfort quotidien qui n’est pas toujours fruit du hasard , qui par ailleurs n’existerait même pas.
Par exemple, recevoir le même bouquet de roses rouges pendant des années et exactement aux mêmes occasions, pourrait en effet apporter, à celui qui l’offre, ce bien-être intérieur qui n’est autre que l’effet d’une habitude rassurante.
Un rituel quoi!
Ou alors fréquenter le même café, chaque matin, acheter une bouteille d’eau pour n’en prendre qu’une gorgée, chaque matin.
C’est également faire en sorte de prendre à chaque fois la même route, pour exactement faire le même détour.
Ou tout simplement toujours se détourner d’un même chemin juste parce qu’il est plus court.
Les exemples sont innombrables, et parfois les situations sont à la limite très loufoques…par la force de l’habitude!
Mais vouloir se frayer un chemin entre la force du destin et avoir son propre choix, entre ce qui est écrit et ce que l’on aimerait voir arriver, n’est pas forcément blasphématoire, ou qualifiable par le fameux « forcer le destin », ça serait plutôt essayer sa chance…
Chaque matin au réveil, le rituel de la vie est le même, il y en a qui le prennent pour corvée et d’autres qui le savourent comme la chance de revivre encore la même chose: ce que je qualifie personnellement par les habitudes.
La différence entre ces deux catégories serait l’essence même de la vie, la clé du bonheur espéré: Es-tu maître de ton habitude ou alors esclave de ta routine ?
Es-tu maître de ton destin ou alors esclave d’une vie que tu t’imposes parce que tu n’oses pas le changement ?