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L’impact des horaires de repas sur la santé cardiovasculaire : une découverte cruciale.

  • L’impact des horaires de repas sur la santé cardiovasculaire : une découverte cruciale.

 

Une récente étude souligne l’importance des horaires des repas dans la prévention des maladies cardiovasculaires. D’après cette recherche parue le 14 décembre, choisir de dîner de manière précoce pourrait considérablement réduire les risques pour le cœur et les vaisseaux sanguins.

 

Si votre habitude est de dîner tardivement vers 21 heures, cette étude pourrait bien vous inciter à revoir vos horaires. Les résultats mettent en évidence le lien entre les moments des repas et les risques cardiovasculaires, impliquant non seulement le dîner mais également le moment du petit-déjeuner.

 

Cette étude, menée par l’INRAE, l’Institut de santé globale de Barcelone, l’Inserm et l’Université Sorbonne Paris Nord, s’est basée sur une vaste cohorte de plus de 100 000 participants, majoritairement des femmes d’âge moyen de 42 ans. Elle a analysé les schémas alimentaires en corrélation avec les maladies cardiovasculaires, en prenant en compte divers facteurs tels que l’âge, le sexe, le mode de vie et la qualité de l’alimentation.

 

Les conclusions de l’étude indiquent que prendre son petit-déjeuner tardivement après 9 heures augmente de 6 % le risque de développer une maladie cardiovasculaire, comparé à ceux prenant leur premier repas plus tôt.

 

Cependant, l’impact le plus notable concerne l’heure du dîner. Dîner après 21 heures accroît de 28 % le risque de maladies cérébrovasculaires, comme les AVC, par rapport à un dîner avant 20 heures, surtout observé chez les femmes.

 

Par ailleurs, prolonger la période de jeûne nocturne présente des effets bénéfiques sur la diminution du risque de maladies cérébrovasculaires. Ainsi, manger plus tôt le soir pour étendre la période de jeûne avant le petit-déjeuner semble être une option idéale.

 

Cette recherche rappelle que les maladies cardiovasculaires demeurent la principale cause de décès dans le monde, avec 18,6 millions de pertes annuelles, dont 7,9 millions attribuables à l’alimentation.

 

 

 

 

 

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