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La science de l’amour : Les similitudes l’emportent sur l’attraction des opposés, selon une vaste étude.

  • La science de l’amour : Les similitudes l’emportent sur l’attraction des opposés, selon une vaste étude.

 

Dans le domaine de l’amour, existe-t-il réellement une attraction entre les opposés ? Une vaste étude apporte une réponse définitive.

 

D’après une recherche extensive portant sur 130 millions de couples à travers différentes époques, le mythe selon lequel nous sommes attirés par nos opposés s’avère être une invention. En réalité, ce sont les similarités qui jouent un rôle prépondérant dans la recherche de notre partenaire idéal.

 

Cette découverte vient renforcer ce que nous avions déjà appris précédemment : nous sommes souvent attirés par des partenaires qui partagent des traits similaires avec nous. Cette nouvelle étude, basée sur une énorme base de données, confirme que ce sont les ressemblances dans de multiples aspects de la vie qui rapprochent les couples, bien plus que l’attraction envers quelqu’un d’opposé.

 

L’étude se fonde sur une analyse approfondie de 199 études portant sur des millions de couples, complétée par une enquête récente portant sur 80 000 couples hétérosexuels au Royaume-Uni. En examinant plus de 130 millions de couples, les chercheurs ont constaté que dans 82 % à 89 % des cas, les partenaires avaient des similitudes.

 

Des caractéristiques telles que la taille, le poids, la santé, et la personnalité montraient des corrélations positives mais faibles. L’année de naissance était le trait le plus fréquemment partagé. En revanche, des aspects tels que les opinions politiques, religieuses, le niveau d’éducation et le QI présentaient des corrélations particulièrement élevées. De plus, les habitudes liées à la consommation de substances montraient des similitudes marquées, avec des fumeurs, des buveurs excessifs et des abstinents ayant tendance à s’associer à des personnes aux habitudes similaires. Seuls 3 % des traits et seulement dans certains cas montraient une tendance à l’association entre individus différents.

 

Les chercheurs n’ont trouvé aucune preuve convaincante que les opposés s’attirent, remettant en question l’idée que nos choix amoureux sont aléatoires. Cette recherche a des implications importantes, non seulement pour notre compréhension des relations humaines, mais aussi pour la recherche génétique, suggérant que l’accouplement humain n’est probablement pas aléatoire.

 

Selon Tanya Horwitz, la première auteure de l’étude, « nos résultats montrent que les individus similaires ont davantage de chances de se retrouver ensemble ». Cette étude souligne également que, même lorsque nous pensons avoir un choix dans nos relations, des mécanismes sous-jacents inconnus peuvent être à l’œuvre.

 

D’un point de vue psychologique, cette découverte révèle que nos choix amoureux sont en grande partie prévisibles. Selon la psychologue Johanna Rozenblum, cela pourrait refléter une recherche de compréhension mutuelle au sein du couple, favorisant l’empathie et la prise de décision, ce qui est essentiel pour des relations durables.

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