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Elle s’appelle Samia, elle a 29 ans à peine, une belle brune avec une plastique qui ferait rêver n’importe quel homme et même les femmes l’envieraient d’avoir un corps aussi parfait.
Elle nous a raconté son histoire qu’elle voulait partager avec nos lectrices :
« Je me suis mariée très jeune, j’avais 18 ans à peine, il m’a vu pendant un mariage et il est tout de suite venu demander ma main, il était un bon parti et mes parents ont vu en lui le gendre idéal. Très vite les choses se sont organisées entre les familles, je n’ai pas eu le temps de vraiment le connaitre mais il me plaisait, il m’inondait de cadeaux et de mots doux, je n’avais pas d’autres choix que de l’aimer !
Je me sentais heureuse. Le jour de notre mariage j’étais effrayée, je n’y connaissais rien aux hommes, au mariage et plus encore je ne connaissais rien à la sexualité. Il était doux, je me sentais aimée mais j’étais en faite l’exemple même de la femme soumise et amoureuse qui s’abandonnait entre ses bras lorsqu’il le voulait.
Je suis tombée enceinte de notre premier enfant puis du deuxième, rien n’a changé pour moi mais je le sentais plus froid, moins attentionné, il était comme pris ailleurs, par quelque chose d’autre. Il semblait heureux avec une autre que moi, j’ai commencé à douter, je fouillais son téléphone, ses mails et ses poches mais rien ! Je devenais folle, je ne comprenais plus rien à son attitude, j’étais triste, j’ai commencé à maigrir, à ne plus m’occuper de moi, je tombais en morceaux et je me perdais chaque jour de plus en plus.
Des milliers de questions me traversaient l’esprit jusqu’au jour où j’ai pris conscience que tout cela ne me mènerait à rien ! J’ai alors décidé que si je voulais garder mon mari, je devais être la seule femme qui attirerait son regard et la seule pour qui il brulera de désir. Le soir venu, je lui ai annoncé que je partais quelques jours avec les enfants chez mes parents pour me reposer et vu qu’il voyait que je n’allais pas bien, il a accepté sans trop rechigner.
La peur que ce temps passé sans moi ne l’éloigne encore de moi se dissipait bien vite lorsque je me rappelais mon défi. Je suis restée tout un mois chez mes parents, durant ce mois j’ai tout changé, j’ai changé de look, j’ai même fait de la chirurgie plastique, j’ai refait mon nez et je me suis fais implantée des prothèses mammaires, tout est permis, je devais garder mon mari et si pour ça je dois souffrir, je souffrirais !
Je lisais tout ce qui s’écrivait sur la sexualité, je regardais des leçons de strip-tease et de lap-dance, j’achetais des tonnes de robes sexy, du maquillage, des parfums et surtout des sous-vêtements sexy et affriolants : je serais bientôt son seul fantasme coûte que coûte !
Le grand jour arriva, j’ai confié mes enfants à mes parents et j’ai mis une robe des plus sexy, des talents et des sous vêtements qui mettaient en valeur mes nouvelles courbes et qui le prendront surement dans un tourbillon de désir dont jamais plus il ne ressortira !
Lorsqu’il m’a vu, il n’en croyait pas ses yeux, je sentais que me mon mari tel un paon faisait une parodie amoureuse, il voulait à nouveau me séduire et moi aussi.
On a passé une nuit enflammée et pas qu’une seule nuit, depuis et jusqu’à aujourd’hui il dit qu’il est retombée amoureux de moi ce jour-là et plus qu’avant. Je n’étais plus sa femme mais sa maîtresse, je faisais tout ce dont il rêvait, notre sexualité est devenue épanouissante au point qu’il dit rêver de moi-même lorsqu’il est au boulot.
Et voilà, je voulais dire aux femmes que c’est vrai qu’on peut se sentir blessée lorsqu’on soupçonne où qu’on découvre une infidélité mais on a le choix : se battre ou baisser les bras.
Moi j’ai décidé de me battre, je l’ai retenu et je le retiendrais encore longtemps et si être sa maitresse en est un des moyens, c’est mon mari et tout est permis entre nous, alors oui ! Je ferais tout pour mon mari ! »
Une grande leçon de vie que nous a appris Samia, il faut se battre pour son bonheur, pour elle c’était les gros moyens, je la félicite mais on peut faire plus simple et garder la personne qu’on aime à nos cotés.
Par Jihène Sayari