- société
Par Rim OUERGHI-
Je ne connaissais pas Taoufik Baccar! Dans notre pays, les écrivains, hommes et femmes de culture, ne sont pas des Stars, et nombreux sont, artistes, écrivains, poètes, peintres,…. qui ont passé leurs vies à nous enrichir mais qui sont passés inaperçus et ont disparu dans l’unanimité.
J’ai découvert Taoufik Baccar, « accidentellement », en fouillant les livres d’un des prix que je recevais au lycée à la fin de l’année. C’était «مختارات شعرية لمحمود درويش من سلسلة عيون معاصرة ». A l’époque je ne savais même pas qu’il était tunisien, mais la présentation qu’il a fait sur les oeuvres de Mahmoud Darouich, a provoqué ma curiosité pour me pousser à découvrir encore ce poète palestinien que je croyais connaitre.
C’était cette présentation qui m’a donné une autre vision aux textes de Darouiche, et a approfondi mes lectures et ma compréhension. Depuis, devenue assoiffée de ce qu’écrivait Mahmoud Darouich, je collectais tous ses ouvres, j’attendais impatiemment ses nouveaux recueils , je suivais sa revue « AL Karmal » , dont il était le rédacteur en chef… Le voyage de découverte avec Taoufik Baccar, ne s’est pas arrêté, je suivais ses publications parce que, chaque livre était pour moi une nouvelle destination pour un nouveau monde. Chaque livre était un enrichissement personnel. Taoufik Baccar, était une référence dans ce vaste monde de production littéraire, qui nous orientait, nous apprenait à évaluer, à choisir,….
Paix à son âme.
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