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Jazz à Carthage s’envole à la conquête de nouveaux horizons musicaux

  • Jazz à Carthage s’envole à la conquête de nouveaux horizons musicaux

 
Cette année le Jazz avec un grand J, pour ce douzième épisode, va explorer des terres voisines, et s’ouvrir sur la fine fleur des musiques adjacentes.

2017 marque le début de nouveaux partenariats, rapprochant davantage le festival de ses ambitions, en particulier le partenariat entamé avec le Ministère des Affaires Culturelles. Cette marque de confiance ne peut que nous encourager à redoubler d’efforts pour faire de Jazz à Carthage l’un des événements culturels majeurs du pays.
Une vision commune qui se traduit par une programmation triée sur le volet, où le jazz est le dénominateur commun et le leitmotiv. A l’époque de l’individualisme à tout-va, les frontières entre les genres se floutent et le métissage des couleurs musicales devient la norme. Par sa liberté de ton, le jazz s’improvise parfait réceptacle pour tous ces courants et alluvions et opère son alchimie par l’invention de nouveaux langages et de sons venus d’ailleurs.

D’abord, on part en terrain connu avec les frères de sang soul et blues, et il y aura autant de crooners comme Liam Bailey, que du groove et du rythme avec Ben l’Oncle SoulAkua Naru et Morgane Ji poussent encore plus loin le métissage des musiques noires au hip hop et autre Nu soul expérimentale.
Mais le jazz est aussi un état d’esprit, c’est l’âme de certaines musiques même si leur corps est pop ou électro. On ira ainsi des complaintes électroniques du duo français AaRON, à la mélancolie minimaliste du crooner suédois Jay Jay Johanson, à la grandiloquence du golden boy Tom Odell, et aux comptines modernes, fraîches et fleuries de Cocoon.
Des saveurs plus exotiques seront mêlées au jazz, de l’enchantement d’Extrême-Orient avec Hindi Zahra et Djazia Satour ; du flamenco torride et enflammé avec les espagnols de Chambao ; des effluves nourricières de la nouvelle scène musicale arabe avec les égyptiens iconoclastes de Wust El balad et les Palestiniens libertaires et revendicateurs d’énergie 47SOUL ; et de la douceur méditerranéenne portée par la voix sensuelle de la marocaine Nabyla Maan. La Tunisie est dignement représentée par l’inclassable Sabry Mosbah en pleine épopée modernisatrice d’un son venu de chez nous.
Les soirées seront émaillées d’échappées bien corsées dans la pure tradition jazz signées notamment par Myles SankoMario Rom’s INTERZONERaphael Gualazzi, et le big band mythique aux inspirations culturelles multiples, Pink Martini. Et comme jazz rime avec fête, 2017 marque le retour des fameux Jazz Clubs avec le monumental Fred Wesley et la reine du blues britannique Kyla Brox. Ce douzième épisode marquera également les prémices d’une nouvelle aventure : Jazz à Carthage rayonnera au-delà de la capitale pour proposer trois concerts à Sousse, avec Shareef ClaytonAjâr’t et Fred Wesley.

 
Enfin, Jazz à Carthage c’est surtout un public dont la réputation est portée aux quatre coins du monde par les artistes qui s’y sont produits, et c’est bien à cette énergie que carbure le Jazz, et qui fera encore une fois de cette édition, un succès retentissant.

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