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Le beau-père : le plus enclin à la dépression parentale

  • Le beau-père : le plus enclin à la dépression parentale

 

Une étude américaine récemment publiée dans la revue Social Work a démontré que parmi toutes les figures de la famille recomposée, le beau-père serait le plus enclin à la dépression parentale.
L’échantillon de l’étude a été composé de plus de 6000 hommes et femmes vivaient leur parentalité en tant que parent ou beau-parent, vivant avec leurs enfants ou non. Pour les chercheurs, les beaux-pères décrochent la palme du blues, et ce pour trois raisons : ils cumulent un sentiment de culpabilité exacerbé par la cohabitation avec des enfants qui ne sont pas les leurs, un statut indéfinissable qui les conduit à ne jamais vraiment savoir quel rôle adopter et une tendance à ne pas demander d’aide lorsqu’ils en ont besoin.
En pratique, un beau-père peut être dans le foyer depuis la naissance de l’enfant, l’avoir vu grandir et avoir tissé des liens forts qui lui permettront de faire preuve d’autorité. Le rôle du beau-père peut se définir naturellement, sinon c’est à la mère de le déterminer.
Une place d’autant plus difficile à prendre que le beau-père se sent coupable de vivre avec des enfants qui ne sont pas les siens. Car certains, après la séparation avec la mère, craignent de se faire oublier de leurs enfants biologiques, de rompre le lien affectif et de se faire doubler par l’homme qui deviendra le beau-père. Par ailleurs, un beau-père, peut ressentir un malaise de vivre avec des enfants alors qu’ils ne sont pas les tiens, mais rien à faire pour changer cela. Les enfants sont de véritables éponges à émotions et perçoivent mieux ce qui se passe en nous que ce que nous montrons à l’extérieur. Cette culpabilité ne sera d’aucune aide auprès de vos enfants comme de vos beaux-enfants qui feront tout pour remuer le couteau dans la plaie car ils auront senti cette faille à l’intérieur de vous.
Par A.B.C

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