- société
Une heure avant la rupture du jeûne, j’ai décidé de sortir promener mon labrador. En traversant la rue, le nez de mon chien a effleuré la main d’un passant. Le temps de m’excuser pour le désagrément causé par le comportement de l’animal, le passant a sorti une injure.
J’étais surprise par tant d’agressivité et je lui ai demandé : « Pourquoi s’exprimer de la sorte alors que le chien n’a rien fait de mal et que l’allais présenter mes excuses ? ». Le passant a répondu, toujours en colère : « Tenez vos chiens à l’écart, les rue sont faites pour les humains ! ». Entre-temps, un jeune du quartier a vu la scène.
Visiblement irrité de voir « bent el houma » attaquée, il s’est dirigé vers le passant et s’est adressé à lui nerveusement: « Alors, c’est h’chichet romdhan qui vous rend si agressif envers la dame? ». Le passant l’a insulté, ils en sont venus aux mains et il aurait fallu l’intervention de quelques personnes pour les calmer. Je regardais la scène sans trop y croire en me disant : «Un fait d’une stupide banalité qui finit par un violent affrontement entre deux inconnus, voici l’esprit de ramadan en Tunisie !! ».