Par Rim OUERGHI-
Un véritable coup de tonnerre a été lancé cette semaine par Délice. Une campagne humaine qui nous met en tête à tête avec notre conscience : sommes-nous reconnaissants ? Sommes-nous conscients de ce que nous avons, de ce bonheur inégalé que nous croyons évident ? …Nous le croyons acquis jusqu’au moment où il se volatilise…
Ce bonheur que nous croyons évident, jusqu’au moment où nous nous rendons compte qu’il est irremplaçable, qu’il n’est plus là …Ce bonheur « évident » qu’un seul être sur cette terre peut le procurer : la maman. La maman, le seul être irremplaçable et indispensable à nous. Cet être « magique » qui, à force de la voir toujours répondant à nos besoins, à nos attentes, à nos questions même pas prononcées…que l’on oublie de nous rendre compte à quel point nous sommes chanceux de l’avoir dans notre vie…On oublie de lui rendre ne serait-ce que l’un millième de ce qu’elle nous donne, de lui montrer notre reconnaissance : lui dire tout simplement « yaatik essaha »
Ce lundi, sur El Hiwar Ettounsi, l’émission « Hkeyet tounseya » était exceptionnelle, une impression, oui, mais pas que, ce sont les chiffres qui l’ont prouvé. Un audimat au top, pourtant, l’émission était « super soft » !! Mais le sujet de l’émission dédiée aux mamans et la spécificité des invités et des histoires très émouvantes racontées, faisaient que cette émission chambarde notre conscience.
Sur Facebook, Sur la chaîne Elhiawar, sur la route, …Partout où je m’en vais, je croise cette phrase
« Ommi yaatik essaha » qui m’incite à prendre la parole à mon tour et adresser un message à ma mère. Un message qui vient du plus profond de mes tripes : «Maman, je ne saurai jamais te dire assez «yaatikessaha». Pourquoi ? Les raisons sont tellement innombrables qu’il m’est impossible de les énumérer. Maman, «yaatikessaha» pour avoir supporté ces interminables et terribles douleurs pour me donner la vie. Maman «Yaatikessaha» pour cet amour inconditionnel, pour toutes ces douleurs intolérables que tu as dû supporter quand je quattais ton ventre, pour toutes ces nuits blanches que je t’ai faites endurer quand je n’étais qu’un petit bébé.
Maman, «Yattikessaha» pour tous les sacrifices, les peines, les peurs et les angoisses que je t’ai faits vivre durant mon éducation. «Yaatikessaha» de t’être pliée sur quatre, de t’être privée de tout pour que je puisse réussir. «Yaatikessaha»d’avoir cru en moi, d’avoir ancré en moi, depuis toute petite, certaines valeurs humaines. «Yaatikessaha» de m’avoir initiée au respect d’autrui, à la tolérance et à aider mon prochain, à me relever et ne jamais baisser les bras.
Maman, je ne te dirai jamais assez je t’aime, ni jamais assez «yaatikessaha». Sache que c’est tellement frustrant car peu importe ce que je ferais ou je dirais, je ne saurais jamais te rendre l’un millième d’une larme que tu as versée pour moi.
Que cette campagne soit le déclic pour une prise de conscience, pour oublier notre égoïsme, pour commencer à relativiser nos petits bobos du quotidien et voir le plus profond et le plus précieux dans cette vie.
Que cette campagne soit un déclic pour apprendre la gratitude, pour apprendre à savourer chaque instant et profiter de chaque moment à coté de notre maman. Car, une maman, on n’en a qu’une !
Profitez de chaque instant avec elle, et avant que ça soit trop tard, dites lui (au moins) OMMI,YAATIK ESSAHA