نساء مغربيات ميكيافليات:
La fête n’est pas finie sur les planches du théâtre de Hammamet, avec la clôture du festival international de Hammamet qui a pris fin samedi dernier. Hier soir, le théâtre de Hammamet était dans tous ses éclats, et ce, lors du lancement de la première édition du Festival « Juste pour rire» version tunisienne par la pièce de théâtre à succès Lavage à sec « Farka Saboun » présentée par Moez Toumi et Aziza Boulabiar.
La brigade anti déprime (l’équipe de la radio IFM) a réussi l’organisation de ce premier spectacle, qui a commencé par un discours encourageant de l’artiste confirmé Fethi Hedaoui qui a passé un message rappelant l’importance du rire dans notre vie ainsi que l’importance de s’aimer l’un l’autre, sans passer inaperçu l’absence de ministre de la Culture lors de cette ouverture, notant l’importance de ce festival qui semé un grand succès pendant 33 ans à Montréal et qui a fait le tour des grandes villes au monde comme Lyon, Sidney, Bruxelles, Kinshasa… et aujourd’hui il a choisi la ville d’Hammamet en Tunisie.
Quant à Gilles Morin, responsable du développement international de Juste pour rire n’a pas voulu passer l’occasion de l’ouverture pour appeler les Tunisiens à venir nombreux aux différents spectacles du festival et ne pas démentir ceux qui ont dit que le public tunisien et le meilleur public du monde. Il a également souligné que ce festival est une bonne occasion pour circuler une bonne image de la Tunisie et s’est annoncé nouveau « ambassadeur » de la Tunisie à l’étranger.
Revenant au spectacle qui a offert une cascade de rires au public, « Farka Saboun » réalise un franc succès depuis 2012.
Cette pièce retrace le quotidien de deux femmes, Zina et Aziza, qui touchent à la centenaire délaissées dans une maison de retraite, autour d’une corvée sans fin, celle de laver le linge des autres résidents. Dans cette laverie où elles passent la plupart de leur temps Zina réprime le regret d’avoir quitté le cocon familial, l’autre regrette toute une vie gâchée; une vie sans amour, sans jouissance et sans procréation. Elle vit toujours dans l’espoir de perdre de trouver l’homme de sa vie et devenir enfin « femme ». Ces confidences ont été pimentées par des critiques du quotidien de tunisien post- révolution.
Ce n’est qu’un bon début pour le festival « juste pour rire » qui se poursuit jusqu’au 30 août 2016 au Centre Culturel International de Hammamet.
Ce soir, le 25 août 2016, vous êtes en rendez-vous avec Lotfi Abdelli pour présenter son spectacle The best of show.
Rire, c’est bon pour la santé.
A.B.C
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