D’après une étude suédoise publiée récemment par l’Université de Göteborg, une femme anxieuse, jalouse, inquiète ou encore en colère présentait plus de risque que les autres femmes de développer la maladie d’Alzheimer.
Cette étude, qui s’est basée sur de nouveaux facteurs, autres que l’éducation, les maladies cardiovasculaires, les traumatismes crâniens, la génétique ou encore les antécédents familiaux, vient de démontrer que le stress et un style de vie anxieux avaient un impact sur la santé et surtout sur le risque de démence.
Cette étude a duré près d’une quarantaine d’années, et s’est appuyée sur plus de 800 femmes d’un âge moyen de 46 ans. Elles étaient suivies de très près par les chercheurs qui leur faisaient passer des tests de personnalité où le niveau de stress était mesuré ainsi que leur comportement et style de vie. Elles ont également passé des tests de mémoire.
Sur les 800 femmes approchées, celles qui ont décroché les résultats les plus élevés en stress présentaient un risque deux fois plus élevé pour souffrir de démence.